« Les vitrines closes se multiplient. Covid et commerce en ligne sont passés par là. Et la situation ne devrait pas s’arranger. (…)
«C’est un des rares secteurs qui ait connu une augmentation du nombre de faillites ces dernières années», confirme Flore Teysseire, secrétaire patronale de Genève Commerces. Elle souligne que, outre les récentes crises (Covid, Ukraine), la branche doit actuellement faire face à de «gros défis»: le tourisme d’achat, qui se renforce toujours plus avec la parité euro-franc, et la vente sur internet. (…)
Le nombre de faillites dans le commerce était en recul aux 2e et 3e trimestres 2021, avec 19 et 22 cas, alors qu’on était dans la trentaine par trimestre en 2020 et début 2021. Selon Flore Teysseire, cette diminution «s’explique certainement par les aides Covid reçues à cette période, qui auraient permis aux commerces de «tenir» durant la pandémie. Mais nous voyons qu’elles repartent fortement à la hausse à partir du 4e trimestre, ainsi qu’en 2022.» L’OCSTAT a en effet enregistré 113 cas sur les neuf derniers mois ».
Si du côté des commerçants, ce sont le montant des charges en constante évolution et les défis historiques qui expliquent la flambée des faillites, à la lecture des commentaires, deux raisons sont principalement évoquées pour attester du sacrifie de nos commerces de proximité : la mobilité à Genève et la flexibilité des horaires d’ouverture des magasins ailleurs. Le commerce local, plus durable, a besoin de conditions-cadres adéquates pour continuer à servir la population genevoise comme elle le souhaite.
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